À ceux qui s’agitent à nos frontières

À ceux qui s’agitent à nos frontières

Au milieu de l’Algérie, il ya toujours
Une voie qui vous mène à la demeure
Tranquille sans le son des tambours
D’une royauté en quête de vigueur.

On perçoit dans le silence du désert
La sagesse de nos ancêtres et dans
Les tourbillons de sable violent la colère
De Dieu face aux regards arrogants.

L’Algérie se distingue de ce monde,
Hors des turbulences qui agitent
Les autres, elle savoure sur l’onde
Pure une liberté rouge et licite.

À ceux qui s’agitent à nos frontières,
Nous disions, l’Algérie reste l’étui
Où nos âmes rejoignent nos pères
Pour parler avec les feux de la nuit.

Au porteur de la trahison éternelle
Qui troubla le soleil d’un certain juillet,
Nous disions, cessez cette querelle
Abjecte ! Elle fait de toi un roi noyé.

À ceux qui sont emportés par un certain
Rêve nous disions, cessez vos clairons !
Votre musique funeste signe votre fin
Et nous fait sortir grand de votre giron.

Dad Allaoua