Les hommes sont devenus des corbeaux

Les hommes sont devenus des corbeaux

Les hommes sont devenus des corbeaux
Affamés qui se nourrissent de la chair
Crue, ils planent au-dessus des ruisseaux
Pour peindre leur fureur sanguinaire

Par le sang vermeil des enfants blessés
Dans leur innocence, des êtres fous
Qui prêchent toujours la haine insensée
En aimant se mettre au garde de vous

Devant des maîtres incontestés à deux
Cornes sans entendre le cri de leurs âmes
Offensées ou percevoir que le ciel bleu
Couvrant la terre s’obscurcit par les larmes

Et les soupirs de désespoir des peuples
Opprimés qui cherchent leur nourriture
Dans les poubelles sans saisir les multiples
Causes les laissant profaner les sépultures

Des ancêtres par des actes attentatoires
Qui perturbent l’harmonie de l’univers
Sans les laisser comprendre de l’histoire
Universelle que les manipulateurs pervers

Finissent leurs jours dans des cages
En acier pour s’initier au langage de vérité
Et déceler les méfaits de l’esclavage
Et le miraculeux bienfait de la sociabilité

Dad Allaoua