Voilà ! Mon lit est devenu un abri

Voilà ! Mon lit est devenu un abri

Ainsi jusqu’à ton antre le vent m’amène
Sur un souffle, qui a vaincu la déveine,
Détruit les angoisses, la solitude
Et la lourdeur déplaisante de la finitude.

Ma fraicheur s’écoule sur tes veines,
Te relaxe, épure ta sève à ses racines,
Éveille l’esprit et envoûte ton âme
Enivrée par une ardente flamme.

Jusqu’à mon cœur, je te ramène
Déesse fière à l’allure sereine,
Restée rebelle aux frissons vilains
Et aux caresses des mains.

Voilà ! Mon lit est devenu l’abri,
Où nos esprits et les battements
Des cœurs trouvent l’harmonie,
Qui les entraine vers le ravissement.

Dad Allaoua




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