Inutile de hurler, je suis avec vous

Inutile de hurler, je suis avec vous

Inutile de hurler, je suis avec vous,
Ma voix ravive les cœurs malades
Sans vous prendre pour les fous
Qui s’éclairent de la blancheur fade

Du marbre en oubliant que le soleil
Caresse chaque jour les fleurs
Pour faire briller l’aurore vermeille
Et répandre la douceur printanière

Sur la planète terre sans menacer
La liberté ou éteindre le chant
Des poètes engagés pour offenser
La dignité, cacher le soleil couchant

Et insulter l’intelligence humaine ;
N’essayez pas de me chercher,
Car je vis en paix loin des arènes
Sanglantes sans dessécher

Les cœurs humains par la fumée
Mortelle ou cacher ma lutte pour
La justice qui m’incite à allumer
La flamme éternelle de l’amour

Qui véhicule les valeurs d’égalité
En implorant le ciel immense
D’unir les gens dans la fraternité
Qui restaure la totale confiance.

Dad Allaoua