Je jure par la sève qui parcourt les vivants

Je jure par la sève qui parcourt les vivants

Je jure par la sève qui parcourt les vivants
Que le sang alimentant ton cœur est fait
De ma salive et la clarté plongée dans l’océan
Fuit l’éclat de ton visage et garde le secret
D’un majestueux reflet occupant l’horizon
Par sa lueur sublime qui refuse les décrets.

Toute ma sagesse est pour ce qui t’embellit,
Mon endurance trace ton chemin, à moi
Le monde à sept cieux, où les peines bannies
T’assurent un bonheur qui augmente ta foi
En l’ivresse, qui te confond dans un oubli
Et t’inonde par les flots successifs de joie.

Mes jours somptueux jurent par l’odeur
Particulière de ton corps, que l’homme
Qui t’aime abomine l’échec, la saveur
Qu’il cherche se trouve dans l’arôme
Dégagée par ta peau fine et par la chaleur
De la source qui déclenche ses alarmes.

Dad Allaoua