Le sang bouillonne dans les têtes

Le sang bouillonne dans les têtes

Le sang bouillonne dans les têtes,
La vie passe comme l’éclair d’orage,
Les faits font parler les baïonnettes,
Les intérêts changent les visages

Des personnes, l’orgueil s’impose
En maître absolu, la raison cherche
Refuge dans l’ombre des roses
Flétries, le vent agite les torches

Géantes de la discorde sanglante,
Les humains impulsent le souffle
D’explosion dans les fêtes galantes
Qu’animent les crapauds-buffles ;

La mort subite console les excellents
Cœurs, car la mort soudaine nous évite
La honte extrême qui provoque le lent
Suicide, elle apaise l’âme qui gravite

Autour du soleil ; j’endure la soif
De vérité, de justice et de liberté
Sans écouter les discours agressifs
Des tyrans ou réussir à supporter

Les conséquences d’une guerre
Secrète menée par les misérables
Qui utilisent le venin des vipères
Pour enfanter le mal incurable.

Dad Allaoua