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La Palestine

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Message  Dad Allaoua Mar 29 Nov - 11:40

La Palestine

Frères, n’avez-vous pas entendu
Des mères crier : où sont les arabes
En utilisant des voix aigues
Qui noircissent la clarté de l’aube

Et impose le silence coupable,
Qui met en doute la bonne foi
En l’avenir des relations durables
Et provoque les frissons d’effroi

De la mort qui emporte des enfants
Innocents espérant vivre en paix
Loin du colonialisme étouffant
Qui essaye vainement d’usurper

L’identité des peuples souverains
Sous l’œil complice des vieux rois
Qui attisent le grand feu souterrain
Et mettent les peuples en désarroi ;

Frères, n’attendez pas des miracles
Venir des seigneurs, ils n’ont pas de choix,
Ils ne peuvent que dicter des oracles
Menteurs, promulguer les lois

Raciales et se plier devant la statue
De la liberté en attendant les ordres
Avec fidélité pour corrompre la vertu
Du juste, déshonorer la cendre

Des ancêtres et dégainer les rapières
Pour mater des enfants lançant
Des pierres et fermer les paupières
Pour imposer le silence offensant

Aux populations de la planète terre
Et crier : On savoure la vengeance,
Contre ceux qui troublent notre bonheur,
Ils ne comprennent pas notre révérence,

Ils irritent fortement le juge unique ?
Grâce à lui nos royaumes héréditaires
Deviennent prospères et magnifiques ;
Les enfants s’effondrent en pleurs amers,

Revendiquent leur appartenance,
Et s’adressent aux peuples du monde
Qui demeurent dans la pure ignorance
Sans aplanir les divergences profondes.

Frères, observez ces mères aimantes,
Elles consolent des enfants orphelins
En essuyant les larmes abondantes
Qui annoncent clairement le déclin

Généralisé de la civilisation humaine ;
Dignes frères, ne vendez pas vos âmes,
Brisez définitivement les chaînes
De la peur, car la Palestine s’arme

Par le courage des hommes libres
Qui défendent les valeurs universelles
Sans imiter les soufflements lugubres
Ou approuver le projet démentiel

Que financent ceux voulant asservir
Les peuples de la terre entière
En espérant hypothéquer l’avenir
Serein des générations ultérieures.

Les peuples libres sortent et disent :
Nous mourons pour toi Palestine !
Mais n’entendent pas le cri qui se fuse
Dans le ciel bleu, ils se confinent

À l’aveuglement sans agir pour
Le bien ou combattre l’injustice raciale
Pour étouffer le bruit des tambours
Qui provoquent le désordre mondial,

Incapables de violer les frontières,
Ils se contentent de brûler des emblèmes
Et de maudire le destin dans leurs prières
Sans prévenir le danger extrême,

Ou voir les yeux rouges d’un père
Qui embrasse son fils unique,
En ignorant l’effrayant mystère
Qui trame le complot satanique ;

Constatez la douleur des Palestiniens
Sans se perdre dans des splendides palais
Ou développer le réflexe reptilien
Qui évite à la vérité d’étinceler

Dans les yeux des vieux seigneurs
Qui blâment amèrement les autres
En souriant discernement pour plaire
Au plus grand nombre des monstres ;

Palestine, vous êtes une orpheline,
Les peuples s’évanouissent de peur,
Ta gloire est partie avec Salah-Eddine ;
On tourne définitivement en fine

Raillerie, sous la lumière des torches,
On danse, aveuglés par le sable roux
Et mouvant, on ferme nos bouches
Pour écouter attentivement les gourous

Et attendre toujours l’étrange hasard
Pour chérir la vie, essuyer nos barbes,
Et qualifier les populations d’ignares,
En créant des conflits qui perturbent

La communication avec le monde
Pour remettre nos larges turbans,
Qui ont été ôtés de nos têtes rondes
Par de pierres lancées par des enfants

Qui nous assurent les conditions
De condamner, de fermer nos yeux
Et de maintenir dans la soumission
Ceux gardant le souvenir des aïeux ;

On n‘est pas des aveugles ! On voit
La réalité du monde, le sang coule,
Les soupirs ont obscurcit le soleil roi
On agit sans porter des cagoules

Pour protéger nos intérêts avec des lois
Et étancher notre soif par le sang
Lorsqu’on sème partout le désarroi
Pour réaliser nos rêves éblouissants,

Car les maîtres nous donnent les ordres
Pour étouffer Salah et Yasmine ;
Les pierres lancées vomissent la foudre,
Augmentent nos peines et contaminent
La nécessité de la conquête coloniale
Qu’on accueille avec un plateau de lait
Pour décerner la couronne mondiale
À ceux qui ont envenimé nos plaies.

Majestés en passant fermez les yeux,
Ne pensez pas à ceux voulant vous détruire,
Regardez plutôt là-haut vers les cieux,
Pour savourer la vie et conquérir

Le pouvoir, restez fidèles, apprenez
À détourner vos regards, ces peuples
Ne connaissent pas la douleur, abstenez
De trop parler, éliminez leurs disciples,

Pensez aux merveilleuses nuits
Que vous passiez dans des palais dorés,
Oubliez ceux qui attirent vos ennuis,
Laissez vos royaumes prospérer,

Pour devenir plus puissant encore,
Sans espérer un miracle de vaillance,
Ou penser réduire vos gardes du corps
Les puissants aiment votre clairvoyance,

Arrêtez vite ces maudites pierres,
Envoyez ces terroristes à l’enfer éternel !
On voit que du rouge, le sang couvre la terre
Promulguez des lois criminelles !

Que devons-nous dire aux peuples ?
Non, laissez-les sans nouvelles
Ils finiront par accepter les règles
Essentielles de notre justice parallèle ;

La mer est calme, lancez vos voiles,
Pour détruire le nid où chante le rossignol,
Il nous empêche de voir les étoiles
Et de neutraliser la bande de guignols,

Abattez-les tous ! C’est notre désir,
Vous devez étouffer leur voix,
Ils passent toujours les nuits à vomir
En essayant d’obstruer notre voie,

Chez nous, vous mettez vos burnous,
En vous pliant devant la statue vénérée

Pour lancer un appel à nos boys,
Et tuer leurs philosophes éclairés,

Dites aux peuples, que les roquettes
Et les pierres que leurs enfants lancent
Ont inquiété et enragé nos bêtes,
Nous ne déchaînons pas la violence

Mais la Palestine est pour nous coquette.
Nous attendons tous des têtes savantes
Pour nous dire d’une manière intelligente,
Comment vous avez fait la marche verte,

Nous préférons cette marche funèbre,
Elle nous évite d’utiliser des armes
Ou de reconstituer l’histoire macabre
Qui nous plonge dans un vaste abîme

Vous êtes les Shoguns serviteurs
Qu’on félicite, n’écoutez pas les gens !
Débarrassez-vous de tous les éveilleurs
Sans devenir des malades indigents,

Car, vos citoyens sont arrivés à leurs
Limites, laissez-les dormir au son
Des flûtes, corrigez vos graves erreurs,
Ouvrez les portes de vos prisons

Pour plaire aux garants des inégalités
Et exprimer les pensées infécondes
Qui menacent toute l’humanité
Par la création des bombes à ondes

Dad Allaoua



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