Fixe-moi dans les yeux ! Observe mon visage !

Fixe-moi dans les yeux ! Observe mon visage !

Fixe-moi dans les yeux ! Observe mon visage !
Je ne suis pas le monstre aux crocs acérés
Ni le tentateur qui longe souvent ton rivage
La nuit, toi aussi, tu n’es pas le succube assoiffé
De sang, qui surgit toujours dans les orages
Nous suivons tout simplement nos pensées
Dans les voies les plus sombres, sans dérapage
Nous voulons conquérir un bonheur mérité.

Avec un cœur doux et palpitant, je laisse ma main
Te chercher dans l’ombre des nuits sans lendemains,
L’esprit te guetter dans la splendeur de sept cieux
Et mon âme nonchalante se prosterner devant dieu,
Pour me ramener les nouvelles d’une majestueuse
Beauté, ceux qui peuvent calmer ma fiévreuse
Envie sont implorés d’éveiller en elle l’instinct humanitaire,
Elle doit savoir, que doucement, je meure en solitaire.

Viens ! Je t’offre le jour et la nuit, débarrasse moi
De cette lourdeur sur ma poitrine, elle abaisse ma foi
Et étrangle mon cœur, avance ! Avec des pas sereins,
Laisse-toi emporter par le souffle puissant du destin,
Je t’accueille avec les chandelles les plus lumineuses
Par des mélodies, pour dompter ton âme capricieuse,
Tu seras ivre, avec la douceur des caresses, tu t’endors,
Ainsi tu saisiras, que mon désir pour toi était très fort.

Dad Allaoua