Je lègue mon sort au temps

Je lègue mon sort au temps

Je lègue mon sort au temps
Dans cette sinueuse voie sans fin
Je me dirige depuis longtemps
Vers l’absurde, avec un muffin
Comme fortune et un esprit flottant
Je cherche sans répit un séraphin
En écoutant le continuel chant
Matinal d’un joli et majestueux puffin.

Enivré par des sensations étranges
Devant cette étendue inconnue,
Je cherche en moi ce qui dérange
Mes nuits, ces choses méconnues
Qui n’ont pas besoin des louanges,
Mais qui animent notre vue,
Sidéré devant ce drôle de mélange
Entre le noir et le blanc, ou ce malentendu
Entre le jour et la nuit qui dérange
Ma perception et rend l’esprit tordu.

Je ne sais pas, si j’avance dans l’espace
Ou dans le temps, un non sens
Existe et demeure dans les préférences,
Qui animent souvent mon existence,
Procurent l’énergie donnant l’audace,
Me laissant admirer la magnificence
Dans la profondeur d’une attirance
Qui défie brutalement mon intelligence.

Dad Allaoua