Rien ne trouble ton gros cœur

Rien ne trouble ton gros cœur

Vainement, je t’observe admirer
Le ciel bleu dans des longues nuits,
Où les étoiles viennent se mirer
Au fond de tes yeux sans bruit.

Rien ne trouble ton gros cœur,
Même les vents puissants
De l’hiver qui dévastent les fleurs
Où la folie de mon esprit errant

Entre le ciel et la terre. Je suis
Venu implorer ta beauté rebelle
De laisser le jour chasser la nuit
En détruisant tous les sabelles

Qui dévorent ton cerveau
En silence. Dans ton paysage
Je trouve le chant des oiseaux,
Dans la limpidité de ton visage,

Je trouve la pureté de l’aurore,
Ton souffle chasse la mélancolie
Qui fait trembler mon corps
De froid, ton odeur me conduit

Auprès de ta sublime finesse
Sur les flots continus de tes envies,
En me libérant des tristesses
Qui flétrissent mon esprit.

Dad Allaoua