En s’approchant à toi, l’âme a vibré

En s’approchant à toi, l’âme a vibré


Tell un vent coiffant la flore d’un versant,
Le souffle de ma main effleure ton corps
Doux évanoui entre des draps resplendissants,
Pour éviter que cette superbe décore
Soit perturbée par deux flux de lumière
S’opposant dans ta chambre multicolore.

En s’approchant à toi, l’âme a vibré,
Tes yeux étaient sagement cachés
Sous des paupières maintenues fermées
Par la volonté de la pudicité,
Tes lèvres étaient ouvertes et desséchées
En attente d’un nectar joliment posé
Par un ange jailli d’un soleil étouffé.

Sous l’envie et la chaleur persistante
Tu as vaincu cette timidité néfaste,
En sortant ta tête complètement mouillée
D’une sueur joliment parfumée
Par les radiations d’une source éclatée
Dans deux envies fortement entrelacées.


Heureux, je me suis levé à l’aurore,
Pour t’admirer et implorer le jour,
De s’écourter et de donner encore
À la nuit l’avantage d’être éclairé
Par ce flambeau s’allumant à la contiguïté
Tendre de deux corps sans préjugés.


Dad Allaoua